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Long Arm of the Law

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.93/5

vos avis

23 critiques: 4/5

visiteurnote
Zalem 4.25
Sorcier Sifu 4.5
Secret Tears 3
Sébastien 4.5
Scalp 4.25
Sauzer 4
Phildu62 2.75
OncleTom 4
Nemesis8sin 5
Manolo 4.5
k-chan 3.75
jool 3.25
Jérémy 4
jeff_strike 3.5
Iron Monkey 4.5
Illitch Dillinger 4.25
Hotsu 5
Guesar 4.75
Fred30 2.5
chronofixer 3.75
Chang La Rage 3.5
Bastian Meiresonne 4.25
A-b-a 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Une fin anthologique qui doit rester dans la mémoire internationale

Je viens juste de visionner ce film et il est vrai que l'enfer des armes de Tsui Hark (que je trouve maintenant avoir surnoté), autre référence du même type (genre et historique) est un cran en dessous, bien que les deux réalisateurs n'aient pas les mêmes ambitions. Long arm of the law se présente comme un cocktail : on sent que l'effet va venir, mais il prend son temps et finit par surprendre. Le dernier 1/4 d'heure est mémorable, un concentré d'énergie qui rappelle effectivement les meilleures scènes de Mean Streets (dans le sens de l'énergie, après ca reste autre chose). Le film est excellent dans cet art de laisser le spectateur se prendre au jeu du "il y a de l'action mais pas trop" mélangé au côté socio-culturel qui finissent dans une apothéose cinématographique qui délaisse le fond pour mieux exploser (il faut voir ces quelques secondes où tout le monde tire sans savoir où et où le montage est virevoltant dans sa maîtrise du bordel). Bref, c'est un incontournable, pas seulement du cinéma HK, mais de tout le cinéma. Je ne concois pas qu'il ne soit pas encore distribué en France alors qu'on ressort Infernal Affairs en DVD. Qui plus est, cet aspect documentaire (caméra épaule prise souvent sur le vif + photo approximative) est souvent apprécié par le jeune public d'aujourd'hui. Ah, si tous les chef d'oeuvre pouvaient avoir un succès populaire en France, on n'en serait pas à glorifier le film de Guillaume Canet...Oups, désolé, mais sur 22 ans, je peux me permettre, non ?

06 juillet 2007
par OncleTom


Un film fondateur, une oeuvre clé du cinéma HK

Cet excellent polar très réaliste et bourré de tension n'a pas vieilli et était déjà très en avance pour son temps. John Woo s'en est forcément inspiré, tout comme Ringo Lam qui s'en ait de toute évidence inspiré pour "City on Fire". Un monument incontournable pour apprécier le polar façon HK.

12 août 2010
par Jérémy


Ho'brothers...

Le gang O et ses élucubrations avec la naissance du style qui allait faire bien des émules dans l'ex-colonie, filmé tout en plans bruts, quasiment caméra à l'épaule, très documentaire finalement. Comme Scorsese filmait Mean Street et donnait à discerter à toute l'intelligentsia cinéphilique de Manhattan, Johnny Mak nous fait suivre la saga de ce gang qui ne peut que finir mal, forcément il est extrême, vit en permanence avec une arme. La scène de poursuites dans les ruelles étroites est un modèle du genre. Une référence.

04 juin 2001
par Iron Monkey


Un polar urbain hard boiled noir et précurseur : culte !

Voilà un des polars que j'avais envie de voir depuis que je m'intéresse au cinéma HK, le film jouit en effet d'un statut culte, et comment!
Le film possède un pitch assez classique mais est particulièrement agréable à suivre en raison non seulement de son statut précurseur mais aussi parce qu'il est globalement très réussi. Un scénario comique et tragique (le terrible sujet Chine/HK), une réalisation carrément efficace et immersive (plans simples, nombreuses utilisations de la caméra épaule, photo naturelle...). Déjà hard-boiled car quand même pas mal d'action dis donc, et bien sûr un climax final virtuose et anthologique.
On pense beaucoup à John Woo (relations d'amitiés et d'honneurs, fusillades superbes, le fameux mexican stand-off...) mais le style reste différent, plus noir encore et plus osé (scènes de sexe impenssables dans un Woo).
On oubliera certains défauts (en particulier acting parfois mauvais) mais difficile de bouder son plaisir devant un pionner du polar urbain de l'ex colonie.

14 novembre 2008
par Hotsu


Polar Très noir et Très Bon !

Film d'importance Historique pour la suite des evènements à HK !

16 août 2002
par Guesar


des qualités

polar bien sombre mais non dénué d'humour, très brut et sans fioritures, quelques baisses de régime alourdissent un peu l'ensemble mais le final arrache bien.

19 juin 2004
par chronofixer


Film historique, mais un peu décevant

La réputation culte qui entoure ce film fait que les attentes sont lourdes. Pourtant, après avoir vu le superbe "men from the gutter", difficile de partager complètement l'enthousiasme général pour ce "long arm of the law" premier du nom.

Si le style sombre et froid de l'ensemble est très réussi, il faut avouer que le film est trop long, et que certaines qualités de départ, deviennent des faiblesses. Ainsi, Johnny Mak prend le temps d'installer son ambiance, de créer une complicité entre ses personnages, c'est qui est un des gros atouts. Mais en prenant trop son temps, la lassitude finit par s'installer, et le final, qui devait être d'une émotion incroybale, en patit considérablement.

S'il est évident que l'on n'est pas face à un film d'action, on regrette néanmoins qu'il se passe si peu de choses. Alors qu'un "one night in mongkok", sans être trépidant, réussit à nous faire ressentir l'angoisse de cette course-poursuite, ici il n'y a qu'à la fin que le suspense nous tenaille réellement. Le film aurait pu être trépidant sans rajouter une seule scène d'action, mais à trop vouloir installer l'ambiance, il n'y a plus d'émotion.

Les acteurs font leur job, en particulier celui qui joue Tung, qu'on retrouvera dans un rôle quasi-similaire, dans un film du même genre, nettement plus sous-estimé, mais aussi nettement plus prenant, le très bon "come from China". Cela fait d'ailleurs bizarre d'entendre le doubleur de Yuen Biao faire la voix de cet acteur. On a le plaisir de voir Ben Lam dans un caméo en flic énervé. Globalement, le jeu n'est pas mauvais, mais c'est sans grande prestation.

Finalement, le climax tant attendu, qui dure dix bonnes minutes, est hallucinant de maitrise, tant dans les cadrages, que dans le montage, et se révèle en effet l'atout principal du film. L'impression d'errer dans un labyrinthe, renforcée par le style caméra à l'épaule qui donne ici toute sa force à la situation, sonne comme un écho aux intentions du réalisateurs. L'envie d'autre chose, mais qui se perd dans un dédale d'événements, un peu comme le film, qui a force de trop faire durer, finirait presque par louper le coche. La fusillade qui s'ensuit est d'une intensité remarquable, et la tension entre les protagonistes ressort de fort belle façon. C'est bien ça le coup de force de "long arm of the law", nous rappeler en fin de métrage qu'on a assisté aux péripéties d'une bande d'amis qui s'est juré fidélité, et dont le destin est scellé dès qu'ils mettent les pieds à HK.

Cependant, cette excellente scène finale, si elle conclut magistralement le métrage, ne peut rattraper totalement un rythme trop peu maîtrisé, qui aurait pu être d'une intensité redoutable, et ce sans même ajouter de scène action. A trop vouloir faire monter la tension, on y perd.

Reste un film important à voir, sans oublier que "men from the gutter", sorti un an avant a forcément énormément inspiré Johnny Mak, mais très intéressant et ponctué par un final démentiel.

20 mai 2008
par Chang La Rage


A l'origine...

Réputé pour être l'un des pionniers du heroic bloodshed, une vision de ce chef-d'oeuvre s'impose à tous ceux qui ne s'intéresseront que ne soit un tantinet à l'histoire HK, comme à tous les fans des polars intélligents. Oeuvre parfaitement aboutie, en avance sur son temps et réalisé avec brio, "Long Arm of the Law 1" honore largement sa réputation. Réalisé dans une urgence apparente, mais exploitant intélligemment ce handicap en choissant une caméra à l'épaule pounr une approche documentariste renforçant le côté véridique et exploitant lieux et lumières des lieux de la meilleure manière que ce soit, ce polar nerveux est bien plus qu'un polar efficace. S'attardant sur les personnages, mettant tranquillement en place les dernières heures des futures condamnés, le scénario exploite également les grandes différences culturelles entre chinois et hong-kongais. "Deux mondes complètement différents uniquement séparés par un pont" disait justement Fruit Chan en parlant de la menue séparation entre la Chine et l'archipel hong-kongais. Si l'on connait aujourd'hui l'étendue des différences culturelles, Mak les démontre avec brio dans son film. Que ce soit l'intrusion difficile en début du film vers une meilleure vie promise représentée par le scintillement des lumières de la ville de Hong-Kong (scintillements tels les diamants), que par la naïveté des personnages et leurs réactions burlesques face à des situations quotidiennes pour les HKais ou "occidentalisés" (emploi de la serviette humide dans le bar de nuit; le passage dans les WC). C'est également avec une candeur et innocence toute réaltive, que les amis vont aborder le braquage de la bijouterie, aveugles face à des signes, qui ne trompent pourtant pas : leur ami, exilé à HK, leur en met plein la vie avec des montres toc; leur cachette n'est rien qu'un petit motel miteux de passage; mai la petite bande se jete à corps perdus dans une société de débauche, ne pensant qu'à des lendemains riches facilement atteignables. On les sait condamnés d'avance et leurs galipeetes puérils sonnent fatalement comme leurs dernières heures. Si le scénario est à l'avenant, la finale sera d'autant plus explosive. Fusillade gigantesque dans les ruelles étroites d'un bidonville (symbolisme du piège, dans lequel la bande s'enfonce dès le départ, un "coeur des ténèbres", l'on assiste, fasciné à la mise à mort d'un rêve inatteignable. "Il n'y a pas de place pour les doux rêveurs, les opportunistes amateurs" semble vouloir dire le réalisateur. Mais il ne semble pas d'espoir pour personne dans la société : tous y meurent. Que ce soit l'indic, entre deux mondes, comme les méchants (les petites frappes), comme les bons (les flics, tombant sous les balles comme des mouches), comme les civils (pris pour otage et abbatus sans aucun remords). Un monde noir et désespéré, qui donne une des meilleures oeuvres du cinéma HK des années '80s. Et qui annonce véritablement la naissance du heroic bloodshed par ses thèmes (l'amitié, la trahison...), comme par ses figures (le tant célébré "tir pointé croisé" de John Woo apparaît dans toute sa splendeur dramatique et dramaturgique).

15 avril 2004
par Bastian Meiresonne


Des rêves et du plomb dans la tête

L'approche du film est crue. Mise en scène, montage, narration tout concours à un ensemble des plus sérieux, sordide. Si une petite poignée de passages comiques apparaît çà et là (la rupture de ton est courant à HK à cette époque), elles n'entravent aucunement la qualité globale du métrage. Bien que peu nombreuses (deux véritables gunfights) les séquences d'action se présentent ici solides, celle clôturant le récit étant particulièrement réussi. On sent l'investissement de l'intégralité du casting et un scénario préférant davantage faire parler les personnages que les flingues. Les rôles sont assez subtilement écrit, évitant autant le manichéisme forcé que l'excès d'empathie, des deux coté de la loi.

28 juillet 2021
par A-b-a


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